Gian-Battista Piranesi
Mozano di Mestre 1720 Roma 1778



 E - Colonna Trajana
Eau-forte originale de la suite "Les vues de Rome"
44 x 41 cm + grandes marges.
Epreuve sur vélin. Tirage du 19e siècle. Cachet de la Regia Calcografia di Roma.


 




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227 - Rovine de un antico Sepolchro fatto a modo di settizonio su la via Appia appresso la villa di Pompeo Magno… 1764

Planche de Antichita d'Albano e di Castel Gondolfo.
Eau-forte. 410 x 560 [458 x 618 mm]. Bonne épreuve sur vergé. Focillon 512, Wilton-Ely 645, Taschen 564. Traces d'épidermures comblées au verso, surtout visible en transparence. 2 petites déchirures comblées dans les marges.
€ 1350
 



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234 - Veduta interna della Basilica di S. Pietro in Vaticano… 1773.

Eau-forte. 482 x 668 [535 x 765 mm]. Belle épreuve sur vergé d'un tirage romain, du 1er état sur 3. Focillon 722, Hind 102-i/iii, Wilton-Ely 235, Taschen 973.
Pli habituel de séchage, essentiellement visible au verso et amorce de rupture le long d'une partie du pli. Trace de mouillure dans la marge supérieure, seulement visible en transparence.

€ 1350



 


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Eléments de biographie

PIRANESE (Jean-Baptiste), graveur italien, né à Venise en 1720, mort à Rome en 1778. Après avoir reçu des leçons de son oncle Lucchesi, il quitta sa famille, se rendit à Rome, où il peignit des décors de théâtre, apprit ensuite la gravure sous la direction de Vasi, retourna à Venise dans l'intention d'apprendre l'architecture, mais renonça bientôt à ce projet et reprit la route de Rome. Là, il dessina d'abord d'après nature des mendiants et des infirmes, étudia ensuite la peinture historique, parcourut l'Italie en faisant des portraits pour vivre et revint enfin se fixer à Rome, où il s'adonna entièrement depuis lors à la gravure et fonda une maison de commerce pour la vente des estampes, principalement des siennes. Peu d'artistes ont été aussi laborieux, aussi infatigables que Piranesi. " II n'a point eu d'égal, dit Fériés, pour le talent avec lequel il dessinait l'architecture et les ruines, et le 18ème siècle n'a pas de graveur plus pittoresque. " D'après un autre critique, "jamais on n'a gravé avec tant de goût l'architecture ; il a eu des imitateurs et n'a pas encore de rivaux. Il a fait des ouvrages de caprice dans lesquels on ne sait ce qu'on doit le plus louer de l'esprit qui règne dans la composition ou de celui qui pétille dans le manœuvré. " Enfin, il joignait à l'invention, au goût, la chaleur d'une exécution énergique, et il a porté son art à un haut degré de perfection. Piranesi a exécuté au burin et à l'eau-forte environ 1,700 planches d'un grand format qu'on a réunies en séries, sous le titre de : Antiquités romaines (220 pl.) ; Fastes consulaires et triomphes (133 pl.) ; Vues de Rome (130 pl.) ; Statues antiques, vases et bustes (350 pl.}; Antiquités d'Herculanum et de Pompél (9l pl.); Antiquités d'Albano pl.) ; Champ de Mars (48 pl.) ; Magnificence des Romains (47 pl.) ; Ruines de Pœstum (20 pl.); Architecture étrusque, grecque et romaine (85 pl.), etc. L'édition la plus complète des œuvres de cet artiste et de son fils est celle qu'a donnée Firmin Didot en 1830. Elle comprend 29 volumes in-folio, contenant avec le texte près de 2,000 planches. Piranesi s'est occupé d architecture. Le pape Clément XIII le chargea de restaurer quelques édifices, entre autres le prieuré de Malte, où on lui a élevé un mausolée.


Sources : Article du Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle de Pierre Larousse (1817-1875) | haut de page